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Découvrez comment transformer vos supports de cours numériques pour créer une expérience d'apprentissage plus efficace et inclusive. Au-delà de la simple conformité technique, il s'agit d'une approche pédagogique qui doit bénéficire à tous. Le guide explore les fondations (structure, titres, formats), le design universel (contraste, sous-titres, texte alternatif), et l'interaction (navigation au clavier, liens descriptifs).
Article complet : https://sup-ubs.fr/documentation/accessibilite-numerique-guide-pratique-boite-a-outils/.
Bonjour et bienvenue. Aujourd'hui, on va explorer ensemble comment on peut transformer nos supports de cours numériques. L'idée, c'est de créer une expérience d'apprentissage qui soit non seulement plus efficace, mais aussi vraiment plus inclusive. Et on va voir que ça va bien au-delà de la simple conformité technique. C'est une vraie démarche pédagogique qui au final bénéficie à tout le monde.
Voilà la question de départ. Et si on arrêtait de voir l'accessibilité comme une sorte de contrainte, une case à cocher. Et si on la voyait plutôt comme une mise à niveau de notre pédagogie. Une manière de s'assurer que personne, absolument personne n'est laissé sur le côté. Peu importe sa façon d'apprendre ou le contexte dans lequel il ou elle se trouve. Alors, voici le parcours qu'on va suivre.
D'abord, on va se poser la question du pourquoi. Ensuite, on verra le comment, comment bâtir des fondations solides pour nos contenus, comment penser un design qui soit clair pour tous et comment rendre nos documents interactifs. Et on terminera avec une vision un peu plus large sur ce que ça change pour notre pédagogie. Alors, pourquoi est-ce si important?
Eh bien tout simplement parce que l'accessibilité numérique aujourd'hui, c'est l'une des pierres angulaires d'un enseignement qui se veut moderne et efficace. Ce n'est plus vraiment une option, c'est d'une composante essentielle de la qualité de ce qu'on propose. Et ça, c'est vraiment le point fondamental à comprendre.
Rendre un cours accessible, ce n'est pas juste aider une petite partie des étudiants, c'est améliorer le confort de tout le monde. Pensez à l'étudiant qui consulte son cours sur son téléphone dans le bus, à celui qui a une mauvaise connexion Internet ou tout simplement à n'importe qui qui apprécie une structure claire et logique. C'est ça le principe du design universel.
Bon, rentrons dans le concret.
La toute première étape, c'est la structure. Avant même de penser au design, aux couleurs, aux images, il faut s'assurer que le squelette de nos documents est solide, qu'il est logique. La pratique la plus simple et honnêtement, celle qui a le plus d'impact, c'est d'utiliser correctement les styles de titre. Un titre de niveau un pour le titre principal, des niveaux deux pour les grandes sections, et cetera. Pour une personne qui utilise un lecteur d'écran, ça change tout.
Le document devient une carte navigable. Au lieu d'écouter le texte de manière linéaire, ce qui peut être très long, elle peut sauter directement à la section qui l'intéresse. Et ça nous amène à un point super important.
On a souvent le réflexe de scanner un document et de le mettre en ligne en PDF, c'est une impasse totale pour l'accessibilité. Un PDF image, c'est un document qui est verrouillé, qui est illisible pour les technologies d'assistance. La bien meilleure approche, c'est de créer son contenu directement dans la plateforme comme Moodle par exemple. Le contenu natif en HTML, lui, il est flexible. Il s'adapte à tous les écrans et il est beaucoup beaucoup plus accessible. OK, la structure est en place.
Maintenant, on peut s'intéresser à la façon dont le contenu est perçu. Comment est-ce qu'on s'assure que les informations visuelles ou même auditives sont bien reçues par l'ensemble des étudiants? Le principe directeur, il est assez simple en fait. Tout ce qui est vu ou entendu doit pouvoir être lu. C'est la règle d'or pour être sûr de ne perdre aucune information en route. Un exemple parfait, c'est le texte alternatif pour les images. Attention, ce n'est pas juste une légende, c'est la description qui va transmettre l'information essentielle de l'image à une personne qui ne peut pas la voir. Sans ce texte, un graphique comme celui-ci, c'est juste un grand blanc, une énigme. Avec une bonne description, l'information passe et la compréhension est là. Alors ici, on a un résumé de trois autres points clés. D'abord le contraste, un texte gris clair sur fond blanc, c'est très joli, mais c'est souvent difficile à lire pour beaucoup de monde. La norme, c'est un ratio de 4.5 pour un. Ensuite, les vidéos, c'est simple, elle devrait toujours avoir des sous-titres et idéalement une transcription textuelle. Et enfin la couleur. Il ne faut jamais l'utiliser comme seul moyen de donner une information. L'instruction, les éléments en rouge sont faux, ne marche pas pour une personne daltonienne. Par contre, si on ajoute un symbole, comme une croix, là le message passe pour tout le monde. Passons maintenant à l'interaction.
Comment les utilisateurs naviguent dans nos contenus? Il faut que ce soit intuitif, que ce soit fluide et que ça fonctionne pour tout le monde, que la personne utilise une souris ou pas. a le fameux cliquer ici. C'est un petit détail, mais qui change absolument tout. Un lien cliquer ici, sorti de son contexte, ça ne veut rien dire. Pour quelqu'un qui navigue de lien en lien avec un lecteur d'écran, c'est un cauchemar. Il entend juste une liste de cliquer ici, cliquez ici, alors qu'un lien descriptif comme télécharger le syllabis du cours, c'est immédiatement clair et compréhensible. Cette même logique s'applique par exemple au formulaire ou au quiz. Chaque champ de réponse doit être clairement relié à sa question. Et plus globalement, il est fondamental que l'ensemble du contenu soit utilisable juste avec le clavier. On doit pouvoir passer d'un élément à l'autre avec la touche tab et surtout toujours voir clairement où on se trouve sur la page. C'est ce qu'on appelle l'indicateur de focus.
On arrive à la fin de notre parcours et ce qu'on voit, c'est qu'en adoptant ces pratiques, on ne fait pas que cocher des cases. En réalité, on est en train de repenser notre façon de concevoir et de partager la connaissance. Et s'il n'y avait qu'une seule chose à retenir, ce serait celle-là. Chaque effort qu'on fait pour l'accessibilité a un effet démultiplicateur. Un cours qui est bien structuré, qui est clair, qui est facile à naviguer, et bien, c'est tout simplement un meilleur cours pour tous les étudiants. L'investissement profite à l'ensemble du groupe.
La question au final, ce n'est plus de savoir s'il faut le faire, mais plutôt par où commencer. Quelle est la première petite brique qu'on pourrait poser? Peut-être simplement structurer le prochain document avec des titres propres ou prendre 30 secondes pour ajouter un bon texte alternatif à une image. Chaque petit pas vraiment contribue à bâtir un environnement d'apprentissage plus juste, plus inclusif et au bout du compte, bien plus efficace pour toutes et tous. Merci pour votre attention.
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